Journée internationale des femmes en génie

Puisqu’Avizo compte plusieurs talents féminins, nous désirions mettre de l’avant nos ingénieures et nos candidates à la profession d’ingénieur en cette Journée internationale des femmes en génie. Célébrons celles qui font briller leurs talents tous les jours au sein de nos différentes équipes!

Nous nous sommes donc entretenus avec certaines d’entre elles pour en savoir davantage sur leurs parcours inspirants et pour obtenir quelques conseils pour la relève.

Voici ce qu’elles avaient à nous partager!

Roxanne, CPI

Je suis chargée de projet adjointe en mesure et suivi de la qualité des eaux chez Avizo depuis à peu près 1 an et demi. Je suis candidate à la profession d’ingénieur et sur le point d’obtenir mon titre d’ingénieure. Il s’agit de mon premier emploi depuis ma sortie de l’école. Ce qui m’a donné envie de devenir ingénieure, c’est mon amour pour les mathématiques et les sciences. C’était quelque chose qui m’intéressait. Je voulais aussi un emploi qui était intéressant et varié où je pouvais travailler avec différents corps de métiers et différents types de personnes. Je trouvais que c’était un bon emploi pour quelqu’un qui aime la science.

Être une femme ingénieure chez Avizo, c’est assez facile! Je dirais qu’être une femme ingénieure chez Avizo c’est équivalent à être un homme ingénieur. Ici, l’équipe est très ouverte! J’ai peut-être déjà eu des expériences moins intéressantes lors de stages, mais pas ici. On est traités de la même façon, et il y a des activités qui incluent tout le monde, ce qui est très intéressant.

« Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Ne pas avoir peur! »

Les projets sur lesquels je travaille sont surtout de la validation d’équipements de mesure de débit, des caractérisations des eaux usées et des audits environnementaux. Ce que je préfère le plus, ce sont les audits! Il faut creuser et poser des questions, mais aussi interagir avec les clients et les techniciens. Un projet sur lequel j’ai travaillé c’était avec une usine de pâte et papier, on a trouvé beaucoup de solutions à apporter à l’usine. C’est intéressant de savoir que ces améliorations seront probablement apportées pour respecter les normes et de faire une différence sur le fonctionnement de l’usine.

Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Ne pas avoir peur! J’ai vraiment eu de bonnes expériences. Les gens sont prêts à t’aider, ils te permettent d’avancer et d’apprendre beaucoup. Cela mène à de belles carrières aussi! Cela peut être une fierté de travailler dans différents domaines, comme dans le domaine de l’environnement. Il ne faut pas lâcher! Il faut continuer, car ça mène à de belles perspectives de vie.

Laurie, ing.

Je suis chargée de projet en génie municipal et développement urbain chez Avizo depuis deux ans. Je suis sortie de l’université en 2012 et j’ai obtenu mon titre d’ingénieure en 2016. Ce qui m’a donné envie de travailler en génie? Bonne question! J’ai toujours gravité dans des domaines avec des garçons. J’étais aussi curieuse! Je me souviens au secondaire dans mon cours de français, je regardais le bâtiment par la fenêtre et je me demandais comment il était fait. Je me suis inscrite au cégep en mécanique du bâtiment et j’ai réalisé que je ne me retrouvais pas là-dedans. Finalement, quand je suis arrivée en génie civil, j’ai trouvé ma passion! On allait dehors, on faisait de l’arpentage : c’était plus concret. Les chantiers de construction m’intéressaient beaucoup. On pourrait même dire que c’est une affaire de famille : mon grand-père a été grutier et ma mère a également travaillé sur des chantiers. Je désirais aussi avoir un emploi polyvalent : en ingénierie, tu peux autant travailler au bureau qu’aller sur le terrain. De plus, être dans un domaine plus masculin ne me dérangeait pas trop!

Chez Avizo, il n’y a pas de distinction entre les ingénieures et les ingénieurs. Je pense, en général, qu’en tant que femme, il faut faire un peu plus ses preuves. Somme toute, les mentalités ont beaucoup évolué dans les dernières années. Aussi, au fil des ans, tu prends de l’expérience, ce qui t’aide à avoir plus de respect et ce qui te donne plus d’assurance. Honnêtement, je n’ai jamais vraiment vu de différence entre les femmes et les hommes ingénieurs à part à l’école où le nombre de femmes était plus faible.

« Si vous avez la passion, foncez! »

Les projets sur lesquels je travaille sont surtout en génie municipal. On fait de la réfection de rues, d’aqueducs et d’égouts pluviaux et sanitaires. On travaille avec des structures existantes, ce qui amène son lot de surprises et de défis. Je travaille aussi sur d’autres types de projets, comme l’élaboration de pistes cyclables! Nous en avons fait deux à Bromont et c’était vraiment de beaux projets! C’était plus axé sur l’utilisation du public et ça encourageait la mobilité durable. En plus, c’est vraiment gratifiant, car on en aperçoit une quand on entre dans Bromont et on peut voir les citoyennes et les citoyens l’utiliser! Ce que je trouve plaisant, c’est faire des projets concrets qui sont utiles pour la population.

Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Allez-y! Si vous avez la passion, foncez! Vous allez trouver votre chemin là-dedans. Il y a plusieurs branches, donc ça peut dépendre, mais tout se rejoint en fin de compte! Si vous avez la pensée analytique et critique, vous allez trouver votre place.

Laura, ing.

Je suis chargée de projet en milieux naturels et aménagement riverain chez Avizo depuis deux ans. Je suis ingénieure depuis octobre 2023. J’ai commencé mes études universitaires en environnement, puis je me suis rendu compte rapidement que les perspectives d’emploi étaient plus intéressantes en ingénierie. Ce qui a motivé mon changement de parcours! Aussi, les défis me motivaient plus que ceux propres à l’environnement. J’avais aussi un amour des mathématiques.

« Une carrière en génie? Faites-le! Ça vaut la peine! »

Être une femme chez Avizo, c’est être traité de façon équitable. Je dirais qu’il n’y a pas de distinction entre les hommes et les femmes. Aussi, on est plusieurs ingénieures à travailler ici. J’aime avoir des collègues ingénieures qui occupent des postes comme le mien et qui sont de la même tranche d’âge que moi. On ne retrouve pas cela partout!

Je fais surtout des études hydrauliques et environnementales. J’assiste les équipes d’hydrogéomorphologie et de biologie dans leur travail. Récemment, j’ai effectué une étude d’avant-projet pour l’aménagement d’un cours d’eau qui a des problématiques d’érosion. Avec l’aide de mon équipe, nous avons analysé les problématiques du cours d’eau pour proposer des solutions différentes : enrocher la rive, élargir le cours d’eau ou simplement laisser le cours d’eau aller. Notre rôle est de conseiller la ville et de faire les analyses hydrauliques nécessaires pour supporter nos hypothèses.

Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Faites-le! Ça vaut la peine!

Viviane, ing.

Je suis chargée de projet en environnement chez Avizo depuis quatre ans. Je suis ingénieure depuis 2012. Ce qui m’a donné envie de devenir ingénieure? J’ai toujours aimé les sciences. Puis, je savais qu’il y avait des possibilités d’avoir des endroits de travail différents en ingénierie. J’aime être dehors : je ne voulais pas toujours être dans un bureau toute la journée. J’avais également un grand intérêt pour l’environnement! Je dirais que l’environnement a motivé ma décision de devenir ingénieure. Le domaine du génie, c’est plus encadré, c’est reconnu, il y a de la formation continue. Ainsi, devenir ingénieure allait m’ouvrir plus de portes et allait m’offrir la chance de participer à plusieurs projets. Il faut savoir, à l’époque de mes études, le baccalauréat en génie environnement n’existait pas. J’ai donc essayé quatre cheminements de génie avant de trouver ce qui me correspondait le mieux.

« Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Ne pas se braquer sur les études! »

Chez Avizo, tout le monde est important et égal. Je dirais qu’il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes, mais aussi entre les différents postes. On est plusieurs femmes à travailler ici et certaines ont également des positions de leader.

En environnement, on regarde surtout la contamination du sol et des eaux souterraines. Les projets se font en quatre phases. Tout d’abord, on visite le terrain pour déceler des indices de contamination de sol et on effectue une recherche d’historique de site. Ensuite, s’il y a des risques, on fait des forages, des tranchées ou des prélèvements manuels pour vérifier la qualité du sol ou de l’eau souterraine. Puis, il y a une analyse chimique faite en laboratoire à l’externe. Finalement, s’il y a de la contamination; soit on retourne faire des prélèvements pour mieux cerner la contamination ou pour préciser le volume estimé, soit on réhabilite le site. Ce que j’aime le plus du poste que j’occupe chez Avizo, c’est que j’ai la possibilité d’aller sur le terrain et de faire mes prélèvements moi-même. Ce qui est différent des autres firmes!

Ce que je dirais aux femmes qui envisagent une carrière en génie? Ne pas se braquer sur les études! Il faut passer au travers, car le marché du travail est très différent du contexte scolaire. Selon les domaines, l’école va surtout apprendre à faire de la recherche, à organiser son temps et à apprendre à être rigoureuse ou rigoureux. Regardez le marché du travail et ayez des objectifs pour passer à travers vos études!

Vous envisagez une carrière en génie remplie de projets variés dans un milieu de travail stimulant? Pourquoi ne pas jeter un coup d’œil à nos opportunités de carrière?