Neuf types d’ouvrages de gestion des eaux pluviales utilisés au Québec

Qu’est-ce qu’un ouvrage de gestion des eaux pluviales

Les ouvrages de gestion des eaux pluviales (ou des eaux de pluie) peuvent avoir comme objectif de collecter, d’entreposer, de transporter et de traiter des eaux pluviales ou de ruissellement.

Les ouvrages de gestion des eaux pluviales (OGEP) sont habituellement élaborés pour compenser l’imperméabilisation des sols causés par la présence de bâtiments, de routes, de stationnements, etc. Plusieurs OGEP permettent également d’améliorer la qualité de l’eau avant qu’elle ne soit retournée à l’environnement.

Liste des principaux ouvrages de gestion des eaux pluviales

1. Bassin de rétention
2. Chambres de rétention et d’infiltration
3. Tranchée d’infiltration
4. Jardin de pluie
5. Noue végétalisée
6. Bassin de biorétention
7. Marais filtrant
8. Pavés alvéolés et pavés perméables
9. Ouvrages de prétraitement

Dans le texte qui suit, nous vous proposons un survol rapide de ces 9 types d’ouvrage de gestion des eaux pluviales. Les toitures vertes qui sont aussi des OGEP ne seront pas traitées dans ce texte, nous vous recommandons de consulter le site web de la Régie du bâtiment du Québec : Construction des toitures végétalisées.

1. Bassin de rétention

Les bassins de rétention sont conçus pour entreposer temporairement les eaux pluviales avant de les rejeter à débit contrôlé dans un cours d’eau. Les bassins de rétention sont les OGEP les plus couramment utilisés pour gérer les eaux pluviales au Québec. Ils sont généralement installés dans des ensembles résidentiels peu denses ou dans des secteurs industriels ou commerciaux.

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2. Les chambres de rétention et d’infiltration

Les chambres de rétention et d’infiltration sont formées de voûtes de plastiques, parfois recyclés et recyclables, à fond ouvert. En recouvrant les voûtes de pierre de remblai, on crée, en quelque sorte, des bassins souterrains. Les chambres de rétention et d’infiltration peuvent être installée sous des stationnements, des stades sportifs ou dans des ensembles résidentiels, etc.

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3. Tranchée d’infiltration

La tranchée d’infiltration est une longue rigole excavée dans un sol perméable dont l’espace est comblé soit par des chambres d’infiltration (voûtes en plastique à fond ouvert) ou un drain perforé enrobé de pierre nette. Cet ouvrage favorise l’infiltration des eaux pluviales en provenance des gouttières ou des eaux de ruissellement s’écoulant sur le terrain.

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4. Jardin de pluie

Les jardins de pluie profitent de l’aménagement topographique du terrain qui dirige l’écoulement de l’eau de pluie dans sa direction. Ils interceptent les eaux de ruissellement et favorisent l’infiltration dans le sol sur la parcelle. Une sélection méticuleuse des plantes présentes dans son aménagement est particulièrement importante.

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5. Noue végétalisée

La noue végétalisée sera utilisée principalement au niveau commercial, institutionnel ou municipal. Il s’agit d’un fossé élargi et peu profond (de 8 à 10 po de profondeur) pourvu de divers espèces de végétaux indigènes. Une noue végétalisée permet la réduction de la vitesse d’écoulement, favorisant la sédimentation des particules et l’infiltration des eaux pluviales.

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6. Bassin de biorétention

Le bassin de biorétention s’apparente au jardin de pluie. Utilisé pour des applications à plus grande échelle que le terrain résidentiel, cet ouvrage interceptera les eaux de ruissellement en provenance de stationnements ou de chaussée pour en permettre la rétention, l’infiltration et l’évacuation à débit contrôlé.

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7. Marais filtrant

Le marais filtrant est un bassin artificiel qui purifie les eaux chargées de résidus et de polluants avant de les relâcher vers un cours d’eau en aval. Les plantes sélectionnées pour le marais ont comme fonction de stimuler l’activité microbienne, d’oxygéner l’eau et elles peuvent capter certains polluants grâce à leur réseau racinaire.

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8. Pavés alvéolés et revêtements perméables

Les pavés alvéolés, les pavés perméables et les revêtements perméables, permettent de transformer de grandes surfaces imperméables (tel qu’une entrée d’auto ou un stationnement public) en surface perméable ou semi-perméable. Une portion des eaux pluviales sera infiltrée au travers du pavé dans le sol naturel en place. L’excédant sera évacuée soit vers le réseau d’égout pluvial municipal ou un ouvrage de rétention à ciel ouvert ou souterrain.

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9. Ouvrages de prétraitement

Les ouvrages de prétraitement permettent de retirer les sédiments, les débris flottants, les huiles et les graisses des eaux pluviales et de ruissellement. Ils sont utilisés soit en fin de réseau pour traiter les eaux avant le rejet au cours d’eau récepteurs ou en amont d’un ouvrage d’infiltration (chambre d’infiltration, bassin de rétention sec, les bassins de biorétention, etc.)

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